Sophie Dubé
Il y a peu je vous avais fait part du dilemme dans lequel je me trouvais face à l’attitude belliqueuse de mes deux béliers. Comme je dois bientôt m’absenter, trouver une solution pour éviter qu’ils ne s’entretuent devenait de plus en plus urgent.
La nuit dernière je me suis réveillée et j’ai constaté que je ne dormais pas. Je ne dormais plus. Et il faisait nuit. J’ai considéré les quelques heures qui restaient avant le lever du soleil avec une certaine appréhension.
Lorsque j’avais 13 ans, on avait tous une guitare à la main et on aimait chanter. J’ai appris mes premiers accords en regardant jouer mon grand frère Romain.
J’ai deux béliers, qui vont avoir 3 ans cet été. Je les ai baptisés Ramsès et Moïse. Est-ce que cette décision était bien judicieuse? N’ai-je pas, en quelque sorte, scellé leur destin?
Les animaux ont-ils une âme ? Vaste sujet ! En tout cas les animaux sont capables de manifester parfois des comportements que l’on qualifierait d’empathiques ou d’altruistes, si on les observait chez des humains. Ma petite poule rousse, que je décrivais comme «en fin de vie» dans un post précédent, a fini effectivement par mourir.
Il nous a quittés le jour de la Saint-Roger… Roger était mon professeur de Français lorsque j’avais 14 ans, et il est intimement lié à mon cheminement d’écrivain, depuis mes rêves d’adolescente jusqu’au jour où, à la suite d’un rêve inattendu, j’ai retrouvé sa trace et suis allée lui rendre visite à Lyon, où j’ai…
J’avais un chat qui s’appelait Noël. En fait, c’était une chatte, mais elle ne s’appelait pas Noëlle, elle s’appelait NOËL. Noël comme le 25 décembre. Noël comme cette parenthèse douce et chaleureuse qui illumine le cœur de l’hiver.
«Ô soleil, toi sans qui…. …les choses ne seraient que ce qu’elles sont!» S’il y a un moment dans l’année où cette citation me trotte dans la tête, c’est bien l’automne. Et spécialement l’automne dans ma contrée d’élection, cette riante et verte Normandie.
Jusqu’à tout récemment, et depuis 2015, je n’ai quasiment jamais acheté d’œufs, bien que j’en consomme beaucoup. J’avais des poules. Il m’en reste deux, l’une est en mue(*) et ne pond pas en ce moment, et l’autre est, pourrait-on dire, en fin de vie.
L’automne est devenu très venteux, et quand il ne renverse pas les arbres le vent emporte un tourbillon de feuilles mortes, dans mon jardin comme ailleurs.